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Les constructions en bois permettent d’économiser entre 10 % et 15 % par rapport aux structures en acier. En outre, la capacité isolante du bois est plus élevée que le béton, ce qui permet d’économiser de l’énergie. De plus, la majorité des pièces est préparée et assemblée en usine. Le bois s’entretient facilement et sa durée de vie se situe entre 20 et 30 ans.

Contrairement aux croyances populaires, le bois est un matériau très résistant. Cette matière première résiste notamment à la compression, à la traction, à la flexion et au feu. En effet, les structures en bois demeurent stables pour de nombreuses heures lorsqu’elles sont exposées à des feux de grande intensité. Des technologies, comme le bois lamellé, ont été développées pour améliorer les caractéristiques naturelles de la matière et lui procurer une meilleure résistance. Le bois est un matériau très fiable et durable. Ces capacités sont augmentées par les différents traitements que subit le matériau.

De plus, on reconnaît d’emblée une noblesse architecturale apportée aux immeubles par la présence de bois. Certains évoquent un effet appelé « biophilie », c’est-à-dire une connexion entre l’humain et la nature, qui conduirait à une amélioration de la productivité, de la santé et du bien-être des occupants.

Plusieurs avancées techniques ont été réalisées au cours des 10 dernières années. Les fabricants ont développé des produits de bois massif et de bois d’ingénierie qui permettent désormais l’élaboration de systèmes plus performants.

Le bois est un matériau naturel qui présente visuellement un grain, des motifs, un veinage, des couleurs, etc. Il procure au toucher une sensation de chaleur et de douceur que les autres matériaux n’ont pas. Il est associé à des sons caractéristiques et constitue une matière aux propriétés acoustiques intéressantes d’un point de vue de l’ingénierie. Il dégage des molécules odorantes spécifiques et reconnaissables. Il véhicule une tradition lorsqu’il est associé à un savoir-faire artisanal et un rappel aux origines de l’humanité lorsqu’il est associé aux temps primitifs de l’évolution, quand l’humain vivait des ressources de la forêt. Les impacts sensoriels du bois sur des paramètres physiologiques des individus (activité cérébrale, système nerveux, etc.) sont observés lors de promenades en forêt, d’aménagements intérieurs où le matériau est visuellement et quantitativement présent. Le secteur de la santé pourrait bénéficier de ces propriétés thérapeutiques pour le soin des patients. En contact alimentaire, il n’est pas moins hygiénique que d’autres matériaux qui lui sont pour l’heure préférés (plastique, acier, inox, etc.). Certaines de ses molécules ont des usages thérapeutiques en pharmacologie.